Le Chemin Écriture du Spiritisme Chrétien.
Doctrine spirite - 1re partie. ©

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Revue spirite — Année IV — Juin 1861.

(Langue portugaise)

DISSERTATIONS ET ENSEIGNEMENTS SPIRITES.

PAR DICTÉES SPONTANÉES.

OCCUPATIONS DES ESPRITS.

(Médium, madame Costel.)

Les occupations des Esprits du second ordre consistent à se préparer aux épreuves qu’ils auront à subir par des méditations sur leurs vies passées, et des observations sur les destinées des humains, leurs vices, leurs vertus, ce qui peut les perfectionner ou les faire faillir. Ceux qui ont comme moi le bonheur d’avoir une mission s’en occupent avec d’autant plus de zèle et d’amour, que l’avancement des âmes qui leur sont confiées leur est compté comme un mérite ; ils s’efforcent donc de leur suggérer de bonnes pensées, d’aider leurs bons mouvements, et d’écarter les Esprits mauvais en opposant leur douce influence aux influences nuisibles. Cette occupation intéressante, surtout quand on est assez heureux pour diriger un médium et avoir des communications directes, ne détourne pas du soin et du devoir de se perfectionner.

Ne crois pas que l’ennui puisse atteindre un être qui ne vit que par l’esprit et dont toutes les facultés tendent vers un but, qu’il sait éloigné mais certain. L’ennui ne résulte que du vide de l’âme et de la stérilité de la pensée ; le temps, si lourd pour vous qui le mesurez par vos craintes puériles ou vos frivoles espérances, ne fait pas sentir sa marche à ceux qui ne sont assujettis ni aux agitations de l’âme, ni aux besoins du corps.

Il passe encore plus vite pour les Esprits purs et supérieurs que Dieu charge de l’exécution de ses ordres et qui parcourent les sphères d’un vol rapide.

Quant aux Esprits inférieurs, surtout ceux qui ont de lourdes fautes à expier, le temps se mesure par leurs regrets, leurs remords et leurs souffrances. Les plus pervers d’entre eux cherchent à y échapper en faisant le mal, c’est-à-dire en le suggérant. Ils éprouvent alors cette âpre et fugitive satisfaction du malade qui gratte sa plaie et ne fait qu’augmenter sa douleur. Aussi leurs souffrances s’augmentent de telle sorte qu’ils finissent fatalement par en chercher le remède, qui n’est autre que le retour au bien.

Les pauvres Esprits, qui n’ont été coupables que par faiblesse ou par ignorance, souffrent de leur inanité, de leur isolement. Ils regrettent leur enveloppe terrestre, quelque douleur qu’elle leur ait apportée ; ils se révoltent et se désespèrent jusqu’au moment où ils s’aperçoivent que la résignation et une ferme volonté de revenir au bien peuvent seules les soulager ; ils s’apaisent et comprennent que Dieu n’abandonne aucune de ses créatures.

Marcillac.

Esprit familier.   

Remarque. La première évocation de ce jeune homme était empreinte des mêmes sentiments de piété filiale et d’élévation. Elle avait été une immense consolation pour ses parents qui ne pouvaient supporter sa perte. On comprend qu’il a dû en être de même de celle de la jeune femme.



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